Se garer en ville, le nerf de la guerre
Demain la Ville et pop-up urbain présentent un nouvel épisode de Fenêtre sur la ville, notre série de vidéos avec Philippe Gargov. L’objectif ? Vous informer de façon ludique sur les petits ou grands mystères des villes d’aujourd’hui et de demain.
Dans ce onzième épisode, nous abordons le sujet du stationnement en ville : Se garer en ville, le nerf de la guerre.
En cette semaine de la mobilité, découvrez dans cette vidéo comment repenser autrement nos villes et la qualité de vie de nos espaces publics.
Vos réactions
le plus simple, faire payer les places de stationnement, ainsi la plupart des garages non utilisés ou transformés en logement, (pourquoi se priver!)retrouverons leur fonction, et alors nous verrons les rues retrouver leur fonction premières circuler!
Le stationnement sur voirie représente pourtant une appropriation de l’espace public à des fins privées. En laissant sa voiture des heures le long du trottoir –ou en stationnement illicite sur le trottoir–, l’automobiliste utilise pour lui seul un espace qui appartient à tout le monde et interdit donc tout autre usage de cet espace. Dans l’agglomération lilloise, par exemple, la moitié des rues ont dix mètres de large et ne sont que de tristes parkings: deux files de stationnement desservies par une file de circulation à sens unique, pas d’arbres, pas de bancs, pas de jeux pour enfants, aucune envie pour les piétons de s’y promener ou de s’y attarder. On y circule uniquement par nécessité.
La guerre contre qui ?
L’espace public n’est pas non plus gratuit. Il faut le créer, l’aménager, l’éclairer, l’ entretenir, le surveiller. Mais combien coûte-t-il, à vrai dire? On en a une idée assez claire quand un automobiliste préfère stationner sa voiture dans la rue gratuite et transformer son garage en pièce à vivre: une place de stationnement coûte donc aussi cher qu’une chambre, un salon ou un studio à louer! La conversion d’un garage en pièce à vivre est une pratique courante mais interdite cas cela modifie l’assiette fiscale du logement.