Pas de solution miracle pour dépolluer Beijing
Face à un problème majeur de pollution de l’air, les autorités chinoises ont tenté en 2013 de mettre en place un plan drastique de réduction des émissions carbone dans les grandes villes.
Pour cela, les moyens de production ont été déplacés hors des villes : à Beijing 53% de la production énergétique a été externalisée. En 2017, ces efforts avaient permis de réduire la pollution de 25%. Mais une récente étude internationale démontre que ces efforts n’ont pas réglé le problème, au contraire. L’étude démontre que la pollution s’est propagée aux zones rurales et que la pollution nationale est désormais plus forte.
Le smog – ce brouillard de pollution typique des métropoles polluées – est parfois revenu dans les villes, annulant tous les bienfaits de l’opération. Utilisée dans les centrales à charbon, l’eau est devenue plus rare dans ces régions rurales fragilisées. Sans vouloir décourager les politiques pour l’environnement et la santé, les auteurs insistent sur les risques liés aux mesures expéditives. Celles-ci ne sauraient prendre en considération la complexité des défis et pourraient accroître les menaces.
Pour en savoir plus sur le Smog.