Nancy : Greenberry développe le vélo connecté

Crédit : Christophe Jung
8 Fév 2016

La start up lorraine Greenberry a pour ambition de rendre les deux-roues intelligents. Rencontre à Nancy avec Léo Casagrande qui co-pilote Greenberry avec Yannick Dars.

Crédit : Christophe Jung

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Pourriez-vous présenter Greenberry et votre parcours ?

Greenberry développe des solutions digitales autour du concept de « ville intelligente ». L’objectif est de tirer parti des réseaux d’objets connectés pour rendre la ville durable. J’ai étudié la géographie à l’Université de Lorraine où je me suis spécialisé dans les écoquartiers. J’ai ensuite travaillé sur la technologie de la cartographie. Yannick Dars gère le business development et le marketing. Il est tout autant passionné par le digital et l’économie numérique. Cela fait deux ans que nous réfléchissons au concept de Greenberry et c’est en 2015 que tout s’est accéléré grâce à l’écosystème numérique lorrain et la démarche French Tech.

Quel système développez-vous pour le Grand Nancy ?

Nous pouvons le décrire en trois points. Le premier est la géolocalisation du vélo en cas de perte ou de vol. L’objectif est d’améliorer la gestion du parc et d’augmenter l’offre de service. Second point, l’expérience utilisateur va être enrichie grâce à une application mobile qui pourrait proposer des parcours thématiques par exemple, ou le suivi du kilométrage. Enfin, le vélo peut aussi être un indicateur de la qualité de l’air. Au total, deux mille vélos parcourent le territoire du Grand Nancy. La mise en place de nouveaux réseaux de communication, notamment LoRa, destiné aux objets connectés et qui sera bientôt déployé sur le territoire lorrain, est évidemment une opportunité à saisir.

Crédit : Christophe Jung

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Quelles sont les différentes phases de développement de Greenberry ?

Trois phases ont été définies, la dernière étant prévue pour septembre 2016. La première phase a commencé en décembre et se termine début mars : il s’agit d’identifier les usages du vélo dans la ville et les problématiques des gestionnaires. La deuxième est celle du prototypage et du test. Nous expérimenterons nos solutions dans la ville en situation réelle, avec un panel d’usagers bêta-testeurs.  Enfin, la troisième phase est celle de la plateforme finale avec le potentiel du passage à l’échelle.

Quelle est votre définition de la « ville intelligente » et votre vision pour la « ville de demain » ?

La ville « intelligente » n’est pas forcément une ville ultra technologique et ultra connectée. La technologie est un outil mais pas une fin en soi. Il s’agit plutôt d’une ville où l’ultra connexion et les données optimisent l’offre de service. Les citoyens doivent se réapproprier le territoire, c’est pourquoi partage et collaboration sont des notions importantes. Montréal est selon nous un bon exemple de ville intelligente, notamment avec les différents projets de jardins, de potagers urbains et les aménagements le long du Saint-Laurent. La ville intelligente ne se construit pas en un jour : elle se construit petit à petit, elle se co-construit grâce à des expérimentations, brique après brique, pour accompagner les territoires dans leurs mutations. Il faut ouvrir le champ des possibles, rendre la ville plus vivable, viable et durable. Pour le dire autrement, les solutions digitales que nous développons encouragent les vraies interactions physiques dans la ville, d’où notre slogan « Phygital Solution. »

Usbek & Rica
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Vos réactions

GHIRAGOSSIAN
14 novembre 2016

Bonjour,
J’aimerais prendre contact avec vous dans le cadre de la gestion de flotte VAE La Poste.
Vous serait-il possible de me contacter ?
Bien cordialement,
Eric GHIRAGOSSIAN

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