Les urbanistes sont-ils des ayatollahs qui revendiquent un modèle de ville parfaite fondée sur la durabilité économique, sociale et environnementale ? Méprisent-t-ils les dynamiques locales et la concertation avec l’habitant ? Sont-ils aveuglés par la religion du transport collectif et non polluant et par la lutte contre l’étalement urbain ?

L’écoquartier Vauban, dans la ville allemande de Fribourg-en-Brisgau (Bade-Wurtemberg), souvent présenté comme la référence en matière d’urbanisme écologique.
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Voilà les questions posées par un avocat spécialisé dans la dernière édition du Bulletin de Jurisprudence du Droit de l’Urbanisme. Dans un article en forme de réponse publié sur le site Urbanews.fr, l’urbaniste Matthieu Favriau plaide pour que le bon sens lui permette, à lui et ses collègues, de contourner l’écueil de la planification systématique et autoritaire : « Le bon sens propre à nous autres, « médecins généralistes » de la ville, est d’agir le plus justement possible en conciliant les impératifs de la transition écologique et de la cohésion sociale avec une imprégnation réelle des mécanismes qui animent notre société et de ses aspirations. »

À lire sur le site Urbanews.fr