Les trottinettes discriminent-elles ?
Les opérateurs de trottinettes en free-floating auraient-ils tendance à éviter certains quartier ? C’est ce qu’a observé le journaliste Alexandre Léchenet à Paris et Marseille.
Dans les deux villes, il est impossible de rouler et de laisser un véhicule notamment dans certains quartiers populaires. Pareil pour les vélos ou les scooters en libre service : sur Twitter, le co-fondateur de l’agence Vraiment Vraiment, Romain Beaucher, constate que Jump « facture 5 euros de frais de service » lorsqu’un utilisateur se gare dans une zone non couverte. Il regrette ainsi que les opérateurs ne se sentent pas « concernés par l’égalité territoriale ». À Marseille, Bird et Voi ne couvriraient ainsi que 20% de la surface de la ville soit entre 35 et 50% de ses habitants seulement.
Les municipalités peuvent imposer certaines limites comme les parcs, les cimetières, la proximité des plans d’eau etc. par sécurité ou pour éviter le vandalisme. Les opérateurs sont ensuite libres de choisir la zone de couverture de leur service. Certains se sont défendus en disant cibler en priorité les quartiers les plus touristiques.
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