Le temps de la « biorégion urbaine »

3 Avr 2015

Dans son dernier essai, La Biorégion urbaine, petit traité sur le territoire bien commun, l’urbaniste italien Alberto Magnaghi écrit qu’avec la mondialisation, notre planète est entrée dans une ère de « posturbanisation » et de « postruralisation ». D’après lui, il est grand temps de « relocaliser la territorialisation » en envisageant désormais l’avenir de la ville à une nouvelle échelle : celle de la « biorégion urbaine ».

Biorégion urbaine - Fribourg ; Copyright : Adrien Quartenou / Wikimedia

Vue aérienne de la vieille ville de Fribourg, en Suisse ; Copyright : Adrien Quartenou / Wikimedia

Dans un article publié par le magazine EK, l’urbaniste Thierry Paquot voit cette proposition d’un œil bienveillant : « La biorégion urbaine est une chance pour chaque praticien et chaque habitant. Elle est le cadre situationnel propice à l’écologie existentielle qu’il nous faut d’ores et déjà inventer pour que la Terre soit notre patrie, une patrie sans frontières… », écrit Paquot, convaincu que « l’urbanisme ne résiste pas à la biorégion urbaine » et doit maintenant « se muer en un éco-urbanisme entièrement dévoué à la qualité relationnelle, processuelle, réversible, expérimentale des divers « ingrédients » indispensables à l’expression de l’urbanité ». À l’heure où la France se lance dans un ambitieux redécoupage de son territoire, la proposition de Magnaghi a en tout cas le mérite de l’audace.

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Usbek & Rica
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