Le graffiti, c’est bon pour la ville
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Graffiti de l’artiste Mode2 réalisé dans le quartier new-yorkais de Soho, à l’angle de Canal Street et Green Street. Crédits : Wally Gobetz / Flickr
Dans l’imaginaire collectif, le terme «graffiti » est instantanément associé aux friches urbaines et à la délinquance. Pourtant, loin d’être une forme de nuisance pour l’espace public, la présence de grafs’ sur les murs d’une ville tend plutôt à rendre cette dernière plus attractive. « La réalité, c’est que le street art contribue à la gentrification de certains quartiers en les rendant plus séduisants », constate le sociologue américain Gordon Douglas. C’est le cas, par exemple, dans un quartier branché comme celui de SoHo, à New York, où la criminalité est faible et qui attire « ces consommateurs urbains et cools que les pros du marketing appellent des « faiseurs de tendance » et que les publicitaires essaient désespérément d’atteindre », écrit Gregory Snyder dans son livre Graffiti lives. Certains touristes partent même spécialement à la découverte des graffitis qui décorent les murs du West End londonien ou des quartiers new-yorkais du Lower East End et de 5Pointz.
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