Le big data contre les incendies
La ville de New York a dressé une liste de 60 facteurs afin d’établir un algorithme capable d’identifier les bâtiments de la ville les plus susceptibles d’être victimes d’un incendie. Parmi ces facteurs : la pauvreté du quartier, l’ancienneté du bâtiment, la vétusté de l’installation électrique, ou encore la présence d’ascenseurs et d’extincteurs automatiques. Grâce à ce dispositif de data mining, 330 000 immeubles sur le million que compte Big Apple ont été jugés
« à risque ». Les pompiers new-yorkais pourront ainsi concentrer leurs visites hebdomadaires sur ces immeubles jugés prioritaires et intervenir plus rapidement si le feu se déclare. D’après le Wall Street Journal, le recours de plus en plus fréquent au big data va élever le degré d’exigence des citoyens en matière de sécurité et de qualité de vie. Pour autant, les municipalités auront bien du mal à prouver que ces données informatiques sont directement à l’origine d’une amélioration des services de la ville.
Lire l’article du Wall Street Journal