La « Safe City » plombée par la CNIL
Nous en parlions en juillet dernier, plusieurs villes françaises souhaitent expérimenter des systèmes de surveillance urbains intelligents.
En charge de la protection des données personnelles, la Commission de l’informatique et des libertés (CNIL) a déclaré illégaux les projets sécuritaires de Nice, Marseille et Saint-Etienne fin octobre. Les deux villes espéraient tester des portiques à reconnaissance faciale à l’entrée de lycées. À Saint-Etienne, la ville voulait installer des capteurs sonores dotés d’une intelligence artificielle capable de reconnaître la nature des bruits dans l’espace public.
Attendue sur ces questions, la CNIL s’est donc fermement opposée à ces projets contraires au droit européen.
Portique à reconnaissance faciale installé en mai à l’entrée du lycée Les Eucalyptus à Nice – Facebook/La Quadrature du Net