La pollution est-elle réservée aux quartiers pauvres ?
Pour répondre à cette question, les chercheurs de l’école des hautes études en santé publique (EHESP) ont comparé les inégalités sociales et l’exposition à la pollution dans quatre grandes villes françaises. Conclusion : la pollution atmosphérique est environ 20% plus élevée dans les quartiers les plus défavorisés de Lille, Lyon et Marseille. À Paris, en revanche, elle touche tous les arrondissements sans distinction. La faute, entre autres, aux grandes artères hausmaniennes propices au trafic automobile qui traversent les quartiers chics de la capitale. « Il ne faut plus que l’on vive près des grands axes routiers. Et on ne devrait plus trouver de collèges, d’hôpitaux ou de maisons de retraites à proximité » préconise Denis Zmirou, professeur de santé publique et co-auteur de l’étude, dans une interview accordée au site du magazine Terra Eco.
http://www.terraeco.net/Vivre-dans-la-pollution-un,47933.html