Ils l’ont dit ou écrit sur Demain la ville
Le site Demain la ville fête son premier anniversaire ! Un an d’échanges et de réflexions sur l’avenir de l’espace urbain, au cours duquel la ville se sera révélée tour à tour intelligente, frugale, nomade, agile ou coopérative. Best of des citations.
« Avec les énergies renouvelables distribuées, nous pouvons envisager un futur sans les énergies fossiles et le nucléaire. Chacun peut produire assez d’énergie pour lui et partager le reste avec les autres via Internet. » Jeremy Rifkin, prospectiviste, auteur du livre La Troisième Révolution Industrielle.
« Les tours ont un avenir, les Starbucks aussi. » Morgan Poulizac, responsable du master Urbanisme de Sciences-Po.
« Le bâtiment doit permettre de constituer une banque de matières premières réutilisables pour de nouveaux usages. » Steven Beckers, architecte cradle to cradle.
« La ville devrait être un espace vivant et varié, non figé, qui peut se transformer en couteau suisse. » Florian Rivière, artiste-hacker urbain.
« Jusqu’alors, on était dans l’expertocratie, tandis qu’aujourdhui les acteurs de la ville commencent à se convaincre que l’expertise d’usage, celle des habitants, est aussi utile. » Eric Hamelin, directeur du bureau d’études Repérage Urbain.
« La modernité va s’inventer dans les pays du Sud. Il s’agit de changer de modèle de croissance. En d’autres termes, aller vers plus de frugalité. » François Bellanger, directeur du think tank Transit City.
« Il faut concevoir des villes où l’on donne la possibilité aux habitants, non pas d’être des consommateurs passifs, mais d’être des cocréateurs de valeur ajoutée. » Navi Radjou, coauteur de L’innovation frugale.
« Monter une coopérative est un moyen de lutter contre la spéculation immobilière, de recentrer la démarche de construction de logements sur l’usage réel des habitants et non sur la plus-value spéculative. » Audrey Golluccio, chargée de mission pour l’association Habicoop.
« L’étalement urbain renforce, de fait, la vulnérabilité d’une ville. Mais il va plutôt renforcer le risque d’émeutes. » Bénédicte Tratnjek, chercheuse à l’Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire (IRSEM).
« Pourquoi ne pas imaginer une spécialisation alimentaire des métropoles d’un même pays, de manière à préserver la diversité des productions urbaines sans pour autant avoir à importer des produits de l’autre bout du monde ? » Philippe Gargov, directeur du cabinet de tendances Pop up Urbain.
« Le numérique révèle de nouvelles pratiques territoriales, notamment autour de l’innovation ascendante, celle qui provient des citadins. » Marine Albarede, responsable pour la Fondation Internet nouvelle génération (Fing) du programme « Alléger la ville ».