Best of « Vivre la ville » : découvrez les 10 articles les plus lus (2/2)
Dans ce deuxième Best of, Demain la ville vous emmène à la découverte des bidonvilles de Mumbai, des odeurs de la ville et vous fait vivre des expériences virtuelles urbaines. Partez aussi à la rencontre du projet Les Grand Voisins. Découvrez ces 5 articles :
Les bidonvilles à Mumbai : aspérités, intensité, convivialité, par Epicurban.
De nombreuses politiques publiques visent à restaurer le « vivre ensemble », pourtant cette ambition est souvent difficile à expliciter et à concrétiser. Comment traduire cette vision au sein de la ville dans chaque espace public, à commencer par la rue elle-même ? La convivialité d’un espace urbain s’appuie notamment sur une certaine intensité de la vie qu’il accueille, le nombre de personnes qui le traverse et la qualité de leurs échanges. Une des grandes surprises que réserve Dharavi est l’animation de ses rues, de la voie passante à la petite ruelle. Très souvent, un sentiment d’accueil prédomine au sein de cet espace public pourtant déconcertant. Quels éléments d’aménagement urbain participent à favoriser un tel phénomène ?
> Découvrez ici les particularités de l’aménagement urbain de Mumbai.
Villes olfactives, villes affectives, par Lumières de la Ville.
En 1864, Charles Baudelaire quitte Paris et se réfugie à Bruxelles dont le triste séjour donnera naissance au livre intitulé « Pauvre Belgique ».
On peut y lire:
« On dit que chaque ville, chaque pays a son odeur. Paris, dit-on, sent ou sentait le chou aigre. Le Cap sent le mouton. […] La Russie sent le cuir. Lyon sent le charbon. L’Orient, en général, sent le musc et la charogne. Bruxelles sent le savon noir. Les chambres d’hôtel sentent le savon noir – avec lequel elles ont été lavées. Les lits sentent le savon noir – ce qui engendre l’insomnie pendant les premiers jours. Les serviettes sentent le savon noir. Les trottoirs sentent le savon noir. »
Ainsi, au XIXe siècle, les villes possédaient une identité olfactive, mais qu’en est-il aujourd’hui?
> Lire l’article sur les identités olfactives des villes
De la réalité augmentée à l’expérience virtuelle urbaine, par Lumières de la Ville.
Depuis l’apparition de Google Street View, il n’est plus besoin de voyager pour parcourir l’espace. Entre deux comptes-rendus de réunion, il est possible à tout un chacun de faire une pause sur une plage paradisiaque, de s’adonner aux plaisirs de la vue d’un champ de blé ou d’admirer un panorama sur le Mont Blanc, sans bouger de sa chaise. Cependant, rares sont ceux qui abordent l’utilisation de ce logiciel de cartographie « in situ » comme un voyage. Google Street View offre à ses utilisateurs une alternative pratique au déplacement. Dans une société ou le temps est compté, il permet aux étudiants en architecture de dessiner des façades sans avoir à se déplacer ou encore, à un particulier en recherche d’acquisition d’un logement, de repérer la disposition du bien dans le quartier.
Les Grands Voisins : la ville éphémère investit les espaces intercalaires, par Lumières de la Ville.
Par les temps qui courent, on entend souvent parler de ville « indigne ». Ce terme vise essentiellement les politiques publiques, jugées par certains passives face à la crise migratoire et très actives lorsqu’il s’agit d’ériger des barrières anti-rom. Pourtant, certains bastions de la ville « digne » explosent et œuvrent à la préfiguration de la ville de demain.
> Lire l’article sur les espaces intercalaires.
Saviez-vous que l’urbanité était genrée ?, par Lumières de la Ville.
C’est aujourd’hui la journée de la femme. Mais LA femme existe-t-elle vraiment ? Ne sont-elles pas aussi variées que plurielles et n’ont-elles pas toutes leur caractère propre et une identité distincte ? C’est évidemment ce que soutient Pascale Lapalud, urbaniste-designeure, co-fondatrice et Présidente de l’association Genre et Ville. Pour elle, LA femme n’existe pas, il n’y a que DES femmes, qui font face à la construction culturelle et historique d’une urbanité genrée.