L’avènement des smart cars
Depuis une bonne décennie maintenant, les constructeurs automobiles sont entrés dans l’ère de l’électronique et des voitures intelligentes…
Place aux phares qui détectent l’obscurité pour s’allumer automatiquement, aux essuie-glaces qui démarrent dès que le taux d’humidité extérieur dépasse un certain seuil, aux GPS de série… Le cabinet d’études KPMG lui, voit plus loin, et prévoit « une adoption massive » des voitures sans pilote dans les années à venir.
Google, géant mondial de la recherche sur internet, a lourdement investi dans cette technologie futuriste : les voitures ont été conçues, testées sur circuits, et circulent maintenant librement (mais toujours en période d’essai) sur les routes de Californie et du Nevada, deux Etats américains ayant autorisé la circulation des Google Cars. Depuis ces autorisations, ces voitures sans pilote ont dépassé le demi-million de kilomètres parcourus, sans enregistrer le moindre accident. Enfin si, un seul accident : un accrochage qui a été causé alors que le pilote automatique était débranché et qu’un humain se chargeait de la conduite…
Google n’est évidemment pas seul à être lancé sur la technologie, et Audi a également obtenu une autorisation de circuler au Nevada pour des véhicules similaires. Le constructeur allemand devrait même dévoiler, en ce début d’année 2013, un système permettant à un véhicule de dénicher seul une place de parking, et de s’y garer.
Plus proche de nous, Volvo a testé son système de voiture sans pilote. Mais à la différence des deux constructeurs déjà cités, le système de Volvo nécessite un conducteur humain : celui-ci est installé au volant d’un véhicule qui « ouvre » la route et sur lequel la voiture autonome calque ses déplacements grâce à une série de capteurs placés dans les deux véhicules. Le système a été testé avec succès dès 2011, et laisse alors imaginer des « trains de voitures » suivant le même itinéraire. En plus de réduire considérablement les risques d’accidents (dont 80% sont imputables à un facteur humain), les émissions de CO2 seraient réduites de 20%, conséquence d’une vitesse optimisée et d’une conduite plus fluide.
Enfin, avantage non-négligeable de ces systèmes de pilotage reliés à des dispositifs de navigation: la possibilité d’adapter les trajets en fonction de l’encombrement des axes routiers, et d’ainsi éviter les embouteillages. Vivement demain !
Vos réactions
Ces google cars préfigurent ce que sera les véhicules de demain. C’est un peu le concept du ‘pilote automatique » qui arrive enfin dans l’automobile. Seuls le cout et la miniaturisation restent encore des obstacles au déploiement de tels véhicules. Le marché est tel que cela peut aller vite.