Initiative phare du développement de l’autopartage en France, Autolib bouscule les habitudes de ses usagers.

Station Autolib, Paris. DR

Une étude, réalisée en 2012 par l’agence « Plan créatif/Babel » a observé neuf « cobayes » pendant trois mois et recueilli leurs impressions. De ce diagnostic ressort une analyse précise de l’impact de ce nouveau service. C’est globalement « une bonne surprise » pour les usagers interrogés. Utilisé essentiellement comme mode de transport « complémentaire », et pour des usages ponctuel, l’intérêt d’Autolib revêt une dimension « fonctionnelle » plutôt que « plaisir ». Après les deux à trois utilisations d’apprentissage nécessaire (le plus dur étant de « franchir le cap de la première utilisation »), les clients ont apprécié cette nouvelle façon de consommer. Ils se sont sentis tels des « pionniers », voire des « ambassadeurs » de la marque, conscients de faire désormais parti d’une « communauté ». Il semble même qu’ils soient prêts à encore plus de nouveauté : leur regret étant que la voiture reste… « une voiture ». L’autopartage pourrait ainsi valoriser des innovations écologiques et techniques plus osées. Les adeptes du système en seraient les premiers supporters…