Après la voiture, après le scooter : l’appli

9 Jan 2013

Le numérique constitue par lui-même une révolution dans les moyens de transports. Véritable « boussole » urbaine, le smartphone – et ses applications – modifie notre façon de nous déplacer en ville… et de nous approprier ses espaces.

L'appli. Libre de droits

Libre de droits

Certes, ils ne se déplient pas encore en skate-board, ni ne proposent de bouton « téléportation ». Mais les smartphones, couteaux-suisses numériques, gagnent peu à peu leurs galons de « moyens de transports », ou, pour le moins, de facilitateurs de déplacements. Garnis de l’application idoine, voilà qu’en quelques pressions du pouce, le mobile permet de développer, à échelle individuelle, l’intermodalité. Temps de trajet estimé, état des stations de vélos en libre-service ou d’auto-partage, amplitudes horaires entre les connexions train-tram : les informations contenues dans nos téléphones façonnent, de plus en plus, nos parcours urbains.

Traquer les places de parking

Selon une récente étude, le covoiturage arrive en tête des « modes de déplacements d’avenir » (pour 60% des sondés), tandis que, justement, le même pourcentage estime les smartphones sont appelés à jouer un rôle accru dans nos déplacements. Il faut dire que les développeurs – souvent des « jeunes pousses » – dégottent, sans cesse, de nouvelles fonctions, et des applications pratiques. Comme celle qui sait, à l’avance, les places libres de parking dans les rues. Pour limiter les temps de trajet, de même que la consommation de CO2, ces « appli » se nourrissent de données fournies par les opérateurs de transports, mais aussi, et de plus en plus, par les usagers eux-mêmes. Des solutions « open data » qui feraient passé Bison Futé pour un animal préhistorique.

La fin du ticket de métro ?

Ainsi, ce ne sont plus simplement les longs voyages (train+avion, etc), mais aussi les trajets quotidiens qui vont bénéficier d’un suivi par « appli » en temps réel. « Vialsace » rassemble déjà les données des réseaux de transport en commun alsaciens. Plus fort, à Pékin, Microsoft relève et mutualise les habitudes de plus de 30 000 taxis, pour proposer un service permettant de déjouer les diaboliques embouteillages de la capitale chinoise… Associé au développement des services de paiement « sans contact » (où il suffira de passer son mobile près d’une borne pour accéder au métro ou bus ou vélo par exemple), le smartphone revêt donc les habits de l’adjuvant parfait aux opérations de mobilité. Reste que, lorsque tout le monde aura la même appli, et croira échapper aux mêmes ralentissements en se ruant sur telle voiture en auto-partage, telle bicyclette ou tel chemin de traverse, cela bouchonnera toujours… L’appli « téléportation », c’est pour quand, déjà ?

Pensez-vous que les applications des smartphones pourront vraiment améliorer la fluidité des transports urbains, et vous faire gagner du temps ?

Liens :

leparisien.fr
lefigaro.fr
agissons.developpement-durable.gouv.fr

Usbek & Rica
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Vos réactions

smart92
9 janvier 2013

C’est un bel exemple effectivement de services numériques qui facilitent le quotidien.
Je vous recommande également le projet Optimod à Lyon qui vise à déterminer le meilleur parcours multimodal (transport en commun, auto partage, velo partage,…) en fonction de sa destination et des problèmes de trafic. Cela permet un trajet sans couture et sans attente, en utilisant le meilleur mix de transport. Un vrai service pour les déplacements urbains.

smart92
17 janvier 2013

Le nouveau look du blog le rend encore plus efficace à consulter et rend la navigation plus fluide dans la richesse des contenus.
Bravo à l’équipe de DLV !
Continuez.

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