Par Marion Boulay, Charlotte Capron, Laura Duteau Bérénice Mensier et Marie Westeel

Un atelier de trois jours pour questionner la ville durable…
A partir de sites à enjeux forts de Nantes (EcoQuartier Bottière Chénaie et Malakoff), les étudiants du Cycle Master Mutations du cadre bâti de L’Ecole de design Nantes-Atlantique interrogent le quartier, représentent les enjeux de la ville durable par une technique de photomontage et d’utopies urbaines.
Le design place le citoyen au coeur d’une ville désirable… et durable.

Légende
Architecture biomimétique : la ville comme écosystème vivant 
Passerelles : nouveaux espaces d’appropriation
La Loire : énergie, loisirs, transports et identité
Ferme urbaine : consommation locale et responsable

L’augmentation du niveau de la mer a été soudaine. Nantes est redevenue la Venise de l’Ouest. Un nouveau rapport à l’eau est né. Il faut vivre dans un espace semi-aquatique, partager sa ville entre terre et mer. De nombreuses fonctions de bureaux, commerces, logements, placent le mail Pablo Picasso, caractérisé par une prééminence de la verticalité, au coeur de la mutation nantaise.
L’eau de la Loire est un élément dompté, maîtrisé, devenu désormais clé dans l’architecture urbaine. Loin de subir le changement climatique, les concepteurs en tirent parti pour construire un nouveau monde plus vivable.

L’architecture combine audace et créativité : les ensembles deviennent de véritables ilots de biodiversité.
La ville, écosystème vivant, évolue selon ses besoins. Elle se nourrit de cet espace marin et se développe en conséquence. La Loire n’est plus une image cachée du quartier de Malakoff, mais devient le socle d’une nouvelle identité. A la manière d’explorateurs découvrant la jungle, les habitants se déplacent de plateformes en plateformes, par le biais de passerelles disséminées dans toute la ville. Ces lieux de vie aériens sont propices à de nouvelles rencontres et échanges, avec des points de vue parfois surprenants sur la ville organique.